Une belle histoire de la Padine de Tahiti
Les îles de Tahiti et de Moorea ont été découvertes par Samuel Wallis en juin 1767. Samuel Wallis dû faire face à des affrontements violents avec la population polynésienne avant de convenir d’une paix sereine. Dix mois plus tard, en avril 1768, Louis-Antoine de Bougainville visita les îles de Tahiti et de Moorea en établissant un mouillage à Hitia’a, au nord de l’île de Tahiti. Il fut reçu pacifiquement par les Polynésiens qui lui offrirent une ambiance
paradisiaque. Une anecdote : Jean Baret valet « botaniste » du docteur Philibert Commerson, aidait aussi aux classements des documents de monsieur de Bougainville.
Ayenene (sans doute, plutôt « aye vahine » 1 ) crièrent les polynésiens lorsqu’ils virent Jean Baret rapporte Monsieur de Bougainville ! La personnalité féminine de Jean Baret avait été immédiatement reconnue par les Polynésiens alors qu’elle n’avait jamais été discernée par l’équipage et encore moins par Monsieur de Bougainville.
Les polynésiens étaient particulièrement surpris, car à cette époque, les équipages des navires royaux (européens) n’étaient composés que d’hommes. Julien Viaud, plus connu sous le nom de Pierre Loti, rapporta les interrogations des pascuans sur l’existence-même des femmes chez les « Européens » car les bateaux qui avaient accosté leur île n’avaient que des hommes à bord. En effet, les polynésiens avaient pour habitude de voyager avec leur famille, leur progéniture et même avec leurs animaux et les végétaux. Naviguer sans un tel équipage leur était inconcevable et ils n’avaient jamais imaginé qu’il puisse en être autrement. Aussi, qu’elle n’a pas été leur surprise de découvrir une femme dans un équipage d’hommes ! Et sans doute aussi, que l’équipage ignorait la présence de cette femme et en plus les marins ne l’avaient même pas remarquée !
Après la découverte du sexe de Jeanne Barret en avril 1768 à Tahiti, le comte Louis-Antoine de Bougainville dut débarquer à l’Isle de France (Île Maurice) Jeanne Barret et son amant, le docteur Philibert Commerson, avant de poursuivre son voyage. Jeanne Barret est la première femme à avoir fait le tour du monde, botaniste exceptionnelle, elle a bénéficié d’une pension royale jusqu’à la fin de ses jours en reconnaissance de son travail.
Un soir de pleine lune, sur la grève de Hitia’a, là même où avaient accosté la Boudeuse et l’Etoile du Comte Louis-Antoine de Bougainville, il m’a été rapporté que Kiwa le gardien de la mer, voulut offrir des colliers de fleurs blanches à ses deux naïades préférées : Hina la déesse du monde marin et de la lune, et Faumea la déesse de l’Océan. Hélas, les colliers de fleurs terrestres ne pouvaient accompagner ces beautés car ils flottaient et périssaient rapidement dans l’eau des lagons ou de l’Océan. C’est pourquoi il confectionna des colliers avec les frondes blanches des padines. Ces colliers étaient parfaits pour aller s’épanouir dans l’eau des lagons. Leur blancheur était éclatante. Faumea et Hina les portaient sans cesse avec fierté et faisaient danser les reflets de la Lune donnant ainsi le signal aux oursins et aux étoiles de mer de se reproduire. Ces cycles de la lune donnaient aussi l’annonce de la mue aux crevettes.
Ikatere, le dieu des créatures marines, n’avait pas été consulté. Il en prit ombrage et fut lui-même jaloux de Kiwa. Alors, dans un moment de colère, il jeta sur toutes les padines du sable du lagon pour les faire disparaître du regard et ainsi, empêcher qu’elles soient cueillies. Le pouvoir d’Ikatere, bien qu’il soit immense, n’atteignit pas la mer Méditerranée de l’autre côté de la terre. Bien trop lointaine pour son regard. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, vous pouvez admirer des padines très blanches en Méditerranée alentours des archipels comme Malte ou des îles comme les Embiez.
Faumea et Hina en furent accablées et vinrent lui exprimer leur grand chagrin. Ikatere, devant la tristesse de Faumea et Hina voulut rétablir les choses. Il ne pouvait pas défaire le sort qu’il venait de jeter avec le sable. Aussi, il fit un cadeau et formula le vœu de doter les padines d’un pouvoir extraordinaire : celui de préserver la beauté du cœur et la santé du corps !
Faumea et Hina en furent ravies, ne vaut-il pas mieux un cœur généreux et une bonne santé qu’une belle apparence ?
Depuis, les deux belles sont remplies de joie et dansent avec la lune sur l’eau des lagons. Si vous voyez des éclairs brillants les soirs de lune dans les lagons, ce ne sont que les colliers faits de padines qui brillent lorsque Hina danse accompagnée de Faumea. Ce faisant, elles ont déposé les semences de padine dans tous les lagons qu’elles visitaient. Les padines se sont reproduites et disséminées. Sachez que les Padines ne se reproduisent pas comme n’importe
quelle algue ! Elles ont quelque chose d’humain que des scientifiques travaillant pour ICP-TEXINFINE ont mis en évidence. Par leurs travaux de re cherche, ils ont percé une partie des pouvoirs magiques des padines que leur a donnés Ikatere. Ils ont appris à transmettre les dons offerts par Ikatere à ceux qui recherchent la beauté du cœur et la jeunesse d’esprit.
Plus prosaïquement, il y a bien longtemps, des polynésiens voyant la beauté des colliers de Faumea et Hina eurent l’idée de confectionner des colliers avec des fleurs blanches, mais hélas s’ils sentaient bon, ils n’en demeuraient pas moins éphémères. Alors Ikatere et Kiwa les autorisèrent à ramasser tous les coquillages blancs et vides de vie pour confectionner des colliers. C’est pourquoi en Polynésie française, les femmes estimées ont le droit de ramasser
des coquillages sur les plages. Ces coquillages blancs permettent de confectionner de beaux colliers blancs qu’elles offrent à ceux qui partent en voyage et qu’elles souhaitent revoir.
La véritable histoire de la découverte des extraits de Padine comme ingrédient pour les compositions cosmétiques
1991, au fond de l’anse des Chevaliers sur la presqu’île de Gien, Jean-Paul VESCO 2, Jérôme MAUGAT et Gilles GUTIERREZ s’entraînent en plongée sous-marine car le lendemain, ils doivent travailler avec des plongeurs archéologues particulièrement aguerris. L’objectif est une épave qui a sombré en 1516. Ces plongés ne sont pas récréatives. Elles sont importantes pour le futur du laboratoire Texinfine qu’a créé Gilles Gutierrez. C’est pourquoi, il est souhaitable que toute l’équipe fasse bonne figure. L’objectif est de finaliser les dernières étapes d’un nouveau traitement des bois gorgés d’eau. Ce traitement devrait permettre la substitution des composants chimiques (PEG) pétroliers par des vésicules lipidiques.
Celles-ci rendues mobiles grâce à un champ électrique sont destinées à transporter les précurseurs de la cellulose. La Compagnie Electricité de France (EDF) soutenait ce programme de recherche.
Lors de cette plongée d’entraînement, une rencontre surprenante est faite avec une colonie de poulpes qui appréciaient la présence des plongeurs. Ils se laissaient approcher et caresser. Ce n’est pas chose rare, bien au contraire, ces animaux viennent souvent au contact avec les plongeurs pour le peu que ceux-ci restent calme et évitent de mettre tout de suite la main sur leur tête. Les poulpes batifolaient sur un lit végétal blanc comme de la neige. Ayant cueilli des exemplaires de ce tapis blanc, nous avons pu rapidement identifier ce végétal. A cette époque, on précisait : classe de phéophycées ou algues brunes et son nom évoque son apparence : Padine.
Aujourd’hui, beaucoup d’auteurs ne positionnent plus les Padines comme une plantes dans le règne végétal mais dans le règne des chromistes. Les chromistes sont des êtres vivants utilisant la photosynthèse mais avec une membrane pauvre en cellulose. Ils ont un dictyosomes et des microtubules dans le cytoplasme que n’ont pas les cellules végétales. Les chromistes se divisent avec une mitose du même type que les cellules animales (scissiparité centripète) et se reproduisent comme les mammifères avec une fécondation par oogamie.
La couleur apparente blanche sous l’eau prend un aspect vert à l’air libre car la Padine est revêtue d’un fin feutrage d’aragonite (variété orthorhombique du carbonate de calcium). Sur la padine, le feutrage des cristaux d’aragonite flotte librement dans l’eau. Comme les cristaux sont de tailles irrégulières, ils reflètent l’ensemble du spectre de la lumière. Les frondes de padine prennent cette apparence blanche dans l’eau. Le feutrage devient transparent à l’air par l’adhésion des fibres entre elles.
L’aragonite est le minéral constitutif de la nacre. Dans les coquillages, les dépôts de minéralisation se font sous forme de tablettes régulières. Cette régularité est responsable l’aspect irisé (nacré) si remarquable de la nacre des perles. La nacre est un biominéral complexe dont le minéral est l’aragonite. La nacre est élaborée par de nombreux animaux coquillers, mais pas seulement ! L’aragonite entre dans la composition du corail et on la retrouve dans les épines de certaines espèces de spongiaires.
La Padine produit donc une substance animale complexe qui la protège (effet protecteur similaire à la peau) et lui confère une certaine rigidité (similitudes avec le squelette).
Très rapidement, nous avons découvert que la Padine contenait des métabolites susceptibles d’amplifier la production de composant fondamentaux (cytokératines) pour les cellules de la peau humaines (kératinocytes).
Nous avons aussi constaté que l’extrait de padine améliorait la cohésion des cellules entre-elles notamment en renforçant les protéines desmosomales et aussi grâce à une meilleure synthèse des glycosaminoglycanes constituant l’environnement des cellules épithéliales. Le plus surprenant fut d’observer que ces propriétés perduraient non seulement avec des cellules âgées mais aussi dans un environnement inflammatoire ou délétère (toxicité environnementale).
Lors de la clôture d’une session de recherches sur la nacre des perles de Tahiti , le ministre de la recherche de la Polynésie française invita Gilles Gutierrez à se pencher sur la flore des archipels pour y développer économie circulaires basée sur les biotechnologies. Très rapidement, la présence abondante de padine dans les lagons fut observée grâce à la curiosité et aux observations de Madame Belinda Hui, à l’époque jeune docteur en biologie marine. Celle-ci est tellement abondante qu’elle se cueille sans plongeur et l’environnement climatique autorise plusieurs de périodes de récolte par ans. Le mot « végétal » est employé pour désigner la Padine car elle est sensiblement différente des plantes et des autres algues : Si elle pratique la photosynthèse, la paroi de ses cellules est pauvre en cellulose essentiellement composée de fucanes et non de cellulose comme habituellement les plantes. Ceci n’est pas exceptionnel. D’autres êtres vivants sont considérés par le public comme des plantes comme les champignons alors qu’ils ne réalisent pas de photosynthèse et la paroi des cellules des champignons est de même nature que celle des insectes.
Vidéo de présentation Texinfine
Depuis plus de trente années, le consensus proposé par Carl Woesea propose une classification des êtres vivants différenciant le règne des mycètes (champignons) et le règne des chromistes (phéophycées comme la padine) des autres plantes. En 2018 les équipes d’ICP séquencent la totalité du génome de la padine. Ils découvrent que des vastes domaines de certains gènes sont typiquement humains. Ceci a permis d’orienter les recherches qui autorisent aujourd’hui à exploiter différents composants de l’extrait éthanolique de Padine.
Les propriétés de la padine de Tahiti peuvent, dans l’état actuel de nos connaissances, se décrire comme renforçant les structures du cytosquelette des kératinocytes avec une meilleure cohésion des cellules grâce aux jonctions desmosomales. L’extrait de padine appliqué sur la peau dans une bonne formulation cosmétique, améliore le volume de l’épiderme rendant le teint et la carnation plus homogène par un effet de dilution des pigments. L’épiderme devient plus ferme et souple. L’extrait de padine confère à la peau une superbe résistance vis-à-vis des agents de lavages agressifs comme les tensioactifs ou les polluants gazeux provenant de la cuisson des corps gras (acroléine). Ils constatent aussi que ces molécules extraites de la padine de Tahiti restaurent des capacités de réjuvénation en réveillant le métabolisme de la migration cellulaire devenus quiescent avec l’âge.
La belle histoire de la Padine version biologique
A. Morphologie
Lorsque vous vous promenez dans la nature, vous pouvez constater que la plupart des éléments constituant les végétaux se présente avec une symétrie. La mise en place de cette symétrie a permis l’écriture de nombreux gènes et offrir une diversité dans la croissance.
En effet, pendant une longue période la nature utilisait deux systèmes de croissance, la croissance aléatoire que l’on retrouve dans les colonies de microalgues ou des bactéries et un système de croissance basé sur loi biologique reflétant une organisation mathématique appelée la croissance fractale.
La croissance fractale est probablement un héritage provenant de la croissance des minéraux cristallins comme les cristaux de glace, de neige, de chlorure de sodium, sulfate de cuivre etc. La croissance fractale est encore aujourd’hui conservée chez de nombreux êtres vivants.
La symétrisation a été un progrès pour l’évolution. Elle est apparue il y a près de six cents millions d’années. Ce fut un progrès considérable, d’abord parce qu’à partir de ce moment-là, les êtres vivants disposent d’un processus supplémentaire pour faire croître et permettre l’évolution de leur morphologie puis aussi, parce que pour certaines espèces cela réduisait la dimension des gènes.
Il est étonnant d’observer que deux processus de développement cohabitent dans la Classe des phéophycées. Il est probable que la symétrisation soit une amélioration de la croissance fractale d’ordre 2 . Ce type de croissance s’exprime de manière prépondérante dans l’Ordre des Dictyotales auquel appartiennent les familles des Dictyotaceae et Scoresbyellaceae.
B. Structure des frondes
Les frondes des padines sont recouvertes d’un feutrage de cristaux de carbonates de calcium. La carbonate de calcium peut cristalliser de trois manières différentes. La plus abondante est la calcite, il s’agit de la forme rhomboédrique de ce carbonate. L’aragonite de structure cristalline orthorhombique est assez courante mais reste moins abondante que la calcite. Si elle constitue une masse minérale importante chez les mollusques elle compose la quasi- totalité du test des gastéropodes et de la structure du corail. Ce sont les propriétés optiques issues du dépôt de ce cristal en tablettes transparentes qui confère le chatoiement et l’aspect irisé de la nacre.
En fait, ce que nous considérons comme « l’algue » de la padine pourrait être rapproché à une fleur. La fronde blanche constitue le support des organes reproducteurs. La partie somatique de la plante à 2n chromosomes ressemble à un crampon. Elles ne disposent pas de système racinaire ni vasculaire. C’est pourquoi les padines étaient classées parmi les thallophytes avec les champignons. La partie végétative à 2n chromosomes, prend l’apparence d’un pseudo-rhizoïde, ou un lambeau qui reste toujours sur le substrat sur lequel elle est fixée quand la fronde cessible est cueillie. Cet étrange attachement permet à la ressource naturelle d’être quasiment inépuisable et non affectée par le ramassage. La cueillette s’apparentera à la collecte des fleurs. Elle n’affectera pas la partie végétative de la plante. En Polynésie, le vent arrive à créer des vaguelettes qui provoquent la segmentation de la fronde du rameau végétatif. Les frondes s’accumulent au sommet de l’estran, parfois sur plusieurs décimètres d’épaisseur.
C. Un génome commun à celui des humains
Lors du séquençage du génome de la padine, de nombreux vastes domaines communs au génome des humains ont été révélés. Parfois plus de trois cents nucléotides (cent acides aminés) sont commun à la padine et à l’homme avec une exactitude atteignant 99,98% ! Aujourd’hui, trente-deux gènes avec de grande homologie commune ont été identifiés. Les padines auraient-elles une parenté avec l’humanité ? Peut-être que nous appartenons au même clade évolutif que ces végétaux ! Cette étude en partenariat avec une société spécialisée dans le séquençage, « Genome UP », a permis de mettre en avant l’existence des contigs communs entre le genre Homo et les Padines.
En étudiant le pourcentage de conservation des régions ou séquences des domaines mais aussi des contigs, nous avons constaté qu’il existait des suites de plus de 300 bases nucléosidiques pour certains. La répétition des gènes chez les végétaux et le ratio des gènes codant par rapport à la totalité de l’ADN sont une indication sur l’ancienneté de l’évolution. De plus, on observe l’absence de symétrisation de la morphologie macroscopique mais il existe déjà une division symétrique des cellules comme l’indique sa classification dans l’Ordre des « dictyotale ». Ces éléments laissent supposer l’accomplissement de l’évolution des Padines serait opéré depuis plusieurs centaines de millions d’année . Les séquences conservées correspondent à des séquences identiques d’acides nucléiques entre les deux espèces sur un domaine de leur génome. Il s’agit de séquences orthologues. La haute conservation indique que ces séquences ont été maintenues au cours de l’évolution.
Au fils du temps, ces séquences d’acides nucléiques du génome auraient pu évoluer par recombinaison ou par suppression en raison des mutations et des délétions aléatoires ou encore des réarrangements chromosomiques. Il est à noter que la conservation peut se faire dans les séquences d’acides nucléiques codantes et non codantes, de même les séquences d’ADN conservées peuvent avoir une valeur fonctionnelle ou structurelle. Ainsi, après une pré-sélection sur la base d’un minimum de 50 acides nucléiques consécutifs, des domaines communs de gènes potentiellement d’intérêt pour une des deux espèces ont été remarqués. Pourquoi potentiellement ? Comme nous le verrons plus loin, certains gènes comme la phosphatase alcaline placentaire ou ROCK1 semble avoir aucune utilité chez les végétaux qui n’ont ni placenta, ni neurone, ni cerveau. Néanmoins, cette étude a révélé plus de 30 gènes présentant de très hautes analogies entre le génome de la Padine et le génome humain.
Liste des gènes mis en évidence avec le filtre de 50 bases.
Le gène A-CTB est un gène de ménage (House Keeping Gene). Il est remarquable dans notre propos car le domaine de parenté est homologue à 99,99% avec le genre homo alors qu’il est 86,01% avec les rongeurs. Ce gène de ménage est bien conservé à travers toutes les espèces et à ce titre il est un outil en biotechnologie car il s’exprime dans toutes les cellules, quel que soit leur phénotype. Il est curieux de noter qu’A-CTB présente une similitude quasiment parfaite entre celui du génome des hommes et celui des padines.
Nous avons noté dans quatrième colonne le nombre de combinaisons possibles pour écrire de manière aléatoire la suite continue des quatre bases de nucléotides du domaine commun entre la plante et l’Homme. Le nombre 7,13 *10 190 est considérable ! Sa grandeur est telle qu’il est même impossible d’imaginer une écriture par hasard dans le laps de temps de l’existence de notre univers. Cette observation a ouvert un champ de recherche considérable à TEXINFINE.
De cette liste on notera :
D. Applications pratiques dans le domaine de la cosmétique.
De nombreux gènes humains sont impliqués dans la synthèse du collagène, la mise en fonction des enzymes de dégradation, la production de protéines assurant la mobilité cellulaire. Le génome de la padine comprend de nombreux gènes affectant la protection et la réparation de la peau après une lésion. L’augmentation du volume de la cellule épidermique (kératinocytes) permet non seulement d’améliorer la plasticité de la peau mais aussi de diluer les dépôts pigmentaires de la peau.
Certaines dyschromies sont induites par des variations hormonales soudaines ou secondaires à une exposition trop intense à la lumière du soleil d’autre par les cicatrices des lésions traumatique : blanc par absence de mélanocytes, tâches foncées par dépôts des pigments provenant de la dégradation des érythrocytes.