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La bouche est une ouverture permettant l’ingestion de substances étrangères. Traditionnellement, elle est considérée pour ses fonctions mécaniques et enzymatiques, essentielles au processus digestif. Des recherches récentes ont mis en évidence son rôle majeur dans la phonation, l’immunité et la régulation du biotope digestif.
Les pathologies bucco-dentaires regroupent un ensemble de troubles affectant les dents, les gencives et les muqueuses. Elles reposent sur des mécanismes complexes impliquant dysbiose microbienne, inflammation chronique, altération de la barrière muqueuse et facteurs environnementaux. Parmi ces pathologies, la carie, les maladies parodontales, les infections muqueuses et les traumatismes sont les plus prévalents.
La santé de la gencive constitue un élément central du bien-être bucco-dentaire. L’inflammation, les saignements et les infections microbiennes représentent les manifestations les plus courantes de la gencive malade et sont souvent les premiers signes d’un déséquilibre plus profond.
La muqueuse buccale possède une barrière de perméabilité jouant un rôle de filtre protecteur essentiel. Cette barrière contrôle l’interaction entre l’environnement buccal, riche en stimuli physiques, chimiques et biologiques et les tissus profonds. Lors de processus pathologiques ou chroniques, son efficacité se trouve réduite, exposant les tissus gingivaux à des agressions répétées.
Toute agression, qu’elle soit physique (variations thermiques, mécanique avec le brossage intense), biologique (bactérie, virus, champignon) ou chimique, peut altérer la structure ou la physiologie de cette barrière. Une atteinte même minime peut créer un terrain propice à l’inflammation persistante, perturbant la régénération tissulaire, facilitant la colonisation microbienne et augmentant le risque de destruction parodontale. Le maintien de l’intégrité de cette barrière est donc capital pour préserver la santé buccodentaire et, par extension, l’équilibre général de l’organisme.
Les caries résultent d’une interaction prolongée entre biofilm acidogène, sucres fermentescibles et susceptibilité individuelle. Les bactéries telles que Streptococcus mutans produisent des acides qui abaissent le pH (< 5,5), provoquant la déminéralisation progressive de l’émail, puis de la dentine.
La gingivite est une inflammation superficielle de la gencive avec des signes tels que des rougeurs, œdèmes ou des saignements lors du brossage. C’est une réponse inflammatoire suite à une accumulation de plaques qui se transformera en tartre. Cette accumulation de plaque entrainera l’activation des médiateurs inflammatoires tels que : IL-1β, IL-6, TNF-α.
La parodontite est une affection chronique caractérisée par une destruction progressive du ligament parodontal, du cément et de l’os alvéolaire.
Les principaux mécanismes d’action sont liés soit à une dysbiose microbienne dominée par P. gingivalis, T. forsythia, T. denticola, une réponse immunitaire excessive (cytokines pro-inflammatoires, métalloprotéinases) ou une résorption osseuse via l’axe RANK/RANKL/OPG.
Les conséquences de la parodontie sont principalement une récession gingivale, une perte de mobilité dentaire ou perte dentaire.
La gingivite est une inflammation superficielle de la gencive avec des signes tels que des rougeurs, œdèmes ou des saignements lors du brossage. C’est une réponse inflammatoire suite à une accumulation de plaques qui se transformera en tartre. Cette accumulation de plaque entrainera l’activation des médiateurs inflammatoires tels que : IL-1β, IL-6, TNF-α.
La parodontite est une affection chronique caractérisée par une destruction progressive du ligament parodontal, du cément et de l’os alvéolaire.
Les principaux mécanismes d’action sont liés soit à une dysbiose microbienne dominée par P. gingivalis, T. forsythia, T. denticola, une réponse immunitaire excessive (cytokines pro-inflammatoires, métalloprotéinases) ou une résorption osseuse via l’axe RANK/RANKL/OPG.
Les conséquences de la parodontie sont principalement une récession gingivale, une perte de mobilité dentaire ou perte dentaire.
Face à certains agents chimiques tels que la chlorhexidine (taches, altération du goût, irritation), les extraits végétaux suscitent un intérêt grandissant pour leurs propriétés naturelles et leur grande innocuité sur les muqueuses.
Grâce à leurs compositions uniques et variées riches en flavonoïdes, polyphénols, acides phénoliques, tanins, terpénoïdes, vitamines, caroténoïdes, et bien d’autres ils peuvent agir en :
En soutenant la barrière muqueuse et en diminuant l’inflammation chronique, les extraits végétaux peuvent constituer des adjuvants thérapeutiques pertinents dans la prévention des pathologies gingivales et parodontales.
La grenade est largement documentée pour ses effets antibactériens, anti-inflammatoires et antioxydants. Les tanins hydrolysables, notamment la punicalagine, constituent ses principaux actifs biologiques. Une étude de 2025 a réaffirmé le rôle central de la punicalagine dans la neutralisation des radicaux libres, la réduction du stress et l’inhibition des cytokines pro-inflammatoires IL-6 et TNF-α.
Ces mécanismes sont particulièrement pertinents pour limiter la destruction tissulaire induite par l’inflammation parodontale. La grenade est aussi un végétal bien connu pour ses bienfaits hydratants qui excelle dans la gestion de son capital hydrique. Les mécanismes multi millénaires qui ont permis à la grenade de s’adapter à son environnement sont dus à la substance régulatrice du fonctionnement des aquaporines qui assure le maintien de la perméabilité de la barrière gingivale.
La vanilline, principal composé aromatique de Vanilla planifolia ou Vanilla x tahitensis possède d’importantes propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. Selon une étude de 2021, l’application de vanilline sur des fibroblastes gingivaux humains a entraîné une diminution de plusieurs médiateurs inflammatoires clés : IL-6, IL-8, COX-2, iNOS et NO. La Vanille de Tahiti, Vanilla x tahitensis est une vanille issue d’une hybridation unique lui conférent un profil aromatique et moléculaire spécifique où l’épigénétique permet d’assurer l’intégrité du génome.
La vanilline, principal composé aromatique de Vanilla planifolia ou Vanilla x tahitensis possède d’importantes propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. Selon une étude de 2021, l’application de vanilline sur des fibroblastes gingivaux humains a entraîné une diminution de plusieurs médiateurs inflammatoires clés : IL-6, IL-8, COX-2, iNOS et NO. La Vanille de Tahiti, Vanilla x tahitensis est une vanille issue d’une hybridation unique lui conférent un profil aromatique et moléculaire spécifique où l’épigénétique permet d’assurer l’intégrité du génome.
L’extrait d’Opuntia ficus-indica est riche en quercétine, kaempférol et bétalaïnes, molécules reconnues pour leurs effets anti-inflammatoires et antioxydants. De nombreuses études montrent que ces composés inhibent les cytokines pro-inflammatoires IL-1β, IL-6,TNF-α, COX-2. Cette action limite la chronicité inflammatoire, prévient les retards de cicatrisation et favorise une transition rapide vers la phase réparatrice.
Les flavonoïdes et bétalaïnes neutralisent efficacement les radicaux libres, ce qui permet de réduire le stress oxydatif, de favoriser la migration des fibroblastes, de soutenir la production de collagène, de favoriser l’angiogenèse et d’optimiser la réparation de la matrice extracellulaire. La figue de Barbarie possède un mécanisme de résistance – les HSPs (Heat Shock Proteins), face à une exposition directe et permanente au rayonnement solaire. L’extrait de ce fruit concentre ces protections permettant de stimuler et de maintenir en alerte les défenses naturelles de l’organisme.
L’extrait d’Opuntia ficus-indica est riche en quercétine, kaempférol et bétalaïnes, molécules reconnues pour leurs effets anti-inflammatoires et antioxydants. De nombreuses études montrent que ces composés inhibent les cytokines pro-inflammatoires IL-1β, IL-6,TNF-α, COX-2. Cette action limite la chronicité inflammatoire, prévient les retards de cicatrisation et favorise une transition rapide vers la phase réparatrice.
Les flavonoïdes et bétalaïnes neutralisent efficacement les radicaux libres, ce qui permet de réduire le stress oxydatif, de favoriser la migration des fibroblastes, de soutenir la production de collagène, de favoriser l’angiogenèse et d’optimiser la réparation de la matrice extracellulaire. La figue de Barbarie possède un mécanisme de résistance – les HSPs (Heat Shock Proteins), face à une exposition directe et permanente au rayonnement solaire. L’extrait de ce fruit concentre ces protections permettant de stimuler et de maintenir en alerte les défenses naturelles de l’organisme.
L’Umbilicus rupestris, plante méditerranéenne disposant d’un métabolisme CAM (acide crassulacéen) qui possède des gènes de l’apoptose avec une régulation identique à celle des gènes humains. Ses extraits présentent une action inhibitrice contre plusieurs souches bactériennes opportunistes de la sphère buccale (Etudes de 2014 et 2019). De plus, les composés contenus dans les extraits d’Umbilicus rupestris contribuent à la réparation des tissu soumis à un stress agressif et délétère. C’est un facteur important de la cicatrisation les lésions muqueuses et parodontales.
L’Umbilicus rupestris, plante méditerranéenne disposant d’un métabolisme CAM (acide crassulacéen) qui possède des gènes de l’apoptose avec une régulation identique à celle des gènes humains. Ses extraits présentent une action inhibitrice contre plusieurs souches bactériennes opportunistes de la sphère buccale (Etudes de 2014 et 2019). De plus, les composés contenus dans les extraits d’Umbilicus rupestris contribuent à la réparation des tissu soumis à un stress agressif et délétère. C’est un facteur important de la cicatrisation les lésions muqueuses et parodontales.
Les extraits de pourpier peuvent stimuler la néovascularisation, améliore l’épithélialisation, favoriser la déposition de collagène et réduire l’inflammation dans les plaies profondes.
Des extraits combinés tels que le Pourpier et le Nombril de vénus, assistent les cellules pour améliorer la reconstruction tissulaire en préservant le capital cellulaire. (Capital cellulaire = aptitude en qualité et nombre de la capacité des cellules à se diviser)
Les nombreuses données issues des études scientifiques et cliniques mettent en évidence la diversité des mécanismes d’action naturels des extraits de plantes qui en synergie ne peuvent qu’offrir un potentiel significatif dans le domaine de la prévention de la santé bucco-dentaire.
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