Nos 4 astuces pour conserver une hygiène bucco-dentaire saine

Nos 4 astuces pour conserver une hygiène bucco-dentaire saine

Temps de lecture : 3 minutes

Nos 4 astuces pour conserver une hygiène bucco-dentaire saine

Adopter une bonne hygiène bucco-dentaire est fondamental et ce dès le plus jeune âge. Prendre soin de ses dents et de ses gencives ne se limite pas uniquement à avoir un beau sourire, c’est également la garantie d’une meilleure santé générale, une qualité de vie optimale et d’une confiance en soi renforcée.

L’hygiène repose sur des gestes simples mais indispensables. Adopter des habitudes quotidiennes permet de réduire la formation de plaque dentaire et la prolifération bactérienne, contribuant ainsi à prévenir les caries, les maladies parodontales et d’autres troubles bucco-dentaires.

Ce que nous recommandons d’appliquer au quotidien :

Brossage de dent

1- Mettez en place une bonne routine

Optez pour une brosse à dent adaptée à vos besoins, de préférence électrique avec des poils souples pour ne pas agresser les gencives et éliminer la plaque dentaire. 

 

Effectuer régulièrement des bains de bouche pour limiter l’apparition de bactéries. Pour une santé bucco-dentaire globale pensez à appliquer un baume gingival adapté.

Le petit +

Passer du fils dentaire entre vos dents après chaque brossage aide considérablement à réduire l’apparition du tartre.

2- Adopter une alimentation saine et équilibrée

Limitez la consommation de sucres responsables de l’apparition des caries.

Privilégiez les aliments riches en calcium afin de renforcer vos dents.

sucreries
sucreries

2- Adopter une alimentation saine et équilibrée

Limitez la consommation de sucres responsables de l’apparition des caries.

Privilégiez les aliments riches en calcium afin de renforcer vos dents.

Mauvaise hygiène de vie. Alcool et tabac

3- Évitez les mauvaises habitudes

Le tabac et l’alcool augmentent les risques de maladies des gencives, de caries et de cancer buccal.

Réduire et éliminer leur consommation contribue à une meilleure santé bucco-dentaire.

Consultation chez le dentiste

4- Consultez régulièrement un dentiste

Les visites régulières chez le dentiste permettent de détecter et de traiter les problèmes dentaires.

Il est recommandé d’effectuer un détartrage au moins une fois par an afin d’éliminer le tartre et de préserver la santé des gencives.

4- Consulter régulièrement un dentiste

Les visites régulières chez le dentiste permettent de détecter et de traiter les problèmes dentaires.

Il est recommandé d’effectuer un détartrage au moins une fois par an afin d’éliminer le tartre et de préserver la santé des gencives.

Consultation chez le dentiste

Notre astuce pour une santé buccale optimale

Pour une santé bucco-dentaire globale, appliquez un baume gingival adapté.

Ces sujets vous intéressent ?

Recevez chaque mois notre Newsletter pour ne pas manquer notre actualité

Phytothérapie et Galénique : Pourquoi un extrait actif est plus efficace ?

Phytothérapie et Galénique : Pourquoi un extrait actif est plus efficace ?

Temps de lecture : 5 Minutes

Phytothérapie et Galénique : Pourquoi un extrait actif est plus efficace ?

I. L’origine de la Phytothérapie

Depuis toujours, l’être humain s’est intéressé aux plantes, que ce soit pour se nourrir, chasser ou se soigner, comme peuvent en témoigner des vestiges archéologiques tombes, peintures rupestres, poteries. Cependant, c’est avec l’apparition de l’écriture que les usages médicinaux sont précisés et sont documentés. Les premières traces écrites remontent à 5000 av. J.-C. avec la tablette sumérienne de Nippur, mentionnant plus de 250 plantes, dont le pavot.

En Chine, le “Shennong bencao jing” (2500 av. J.-C.) est considéré comme un des premiers traités médicaux. D’autres textes anciens, comme le papyrus d’Ebers (1500 av. J.-C.) en Égypte ou les Védas en Inde, témoignent également de l’usage ancien et structuré des plantes médicinales.

On distingue 3 grandes périodes de l’Histoire de la phytothérapie :

L’Antiquité

En Grèce et dans d’autres civilisations, des figures clés comme Hippocrate (recensement de plus de 380 plantes), Théophraste (≈ 500 plantes, premières expérimentations de toxicité) et Aristote (concept du totum des plantes) ont marqués l’usage systématique des plantes. D’autres auteurs romains/grecs comme Dioscoride, Pline l’Ancien ou Galien ont poursuivis cette tradition.

Dans son livre « Histoire naturelle », publié vers 77, Pline l’Ancien évoquait déjà les vertus de la fleur de sel (Flos salis) et de sa dissolution (extraction) dans le vin et l’eau: « Cette fleur de sel produit une sorte d’huile aussi surprenant que cela puisse paraître (Optimo ex eo, quod olei quamdam pinguitudinem reddit. Est enim etiam in sale pinguitudo, quod miremu). Il y a de la graisse même dans le sel ! » S’exclame-t-il. Pline l’Ancien ajoute qu’elle n’a pas de pouvoir nutritif mais qu’elle est relâchante, (décontractante), stimulante et pouvant porter remède à la lassitude (psychostimulante) « solvit in vino et aqua, acopis et smegmatis utilis » (Volume 31 de 37 volumes, chapitre XLII).

Le Moyen Âge 

En Europe, les moines et l’Église ont transmis la connaissance des « simples » dites plantes « médicinales » (par ex. Hildegarde de Bingen). Dans le monde islamique ou persan, des médecins comme Avicenne ou Ibn al‑Baytār ont constitué de vastes traités sur les plantes (1 400 espèces pour Ibn al‑Baytār).

Les Temps modernes jusqu’à aujourd’hui 

L’exploration et la colonisation a ouvert la voie à la découverte de nombreuses plantes exotiques comme la quinquina, le curcuma, ou encore la vanille. La chimie moderne nous permet désormais d’isoler les principes actifs et surtout de synthétiser des molécules comme l’acide salicylique précurseur de l’aspirine en 1899. Entre 1981 et 2014, environ 42 % des molécules de médicaments commercialisés sont directement tirées de la nature dont 25 % sont inspirées de structures naturelles.

A noter que la phytothérapie n’est pas propre à l’espèce humaine. De nombreuses espèces animales, savent choisir dans leur habitat les plantes utiles pour corriger des carences alimentaires ou soigner certaines maladies. On parle de zoopharmacognosie, une branche de l’éthologie animale et de la pharmacologie qui étudie le comportement d’auto-médication propre à certains animaux.

II. Définition de la phytothérapie

Le terme de phytothérapie vient du grec phyton qui signifie plantes et therapeia qui signifie soigner. Elle est considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une médecine conventionnelle. Elle repose sur un traitement thérapeutique à base de plantes. Il existe une distinction entre la phytothérapie traditionnelle et la phytothérapie moderne, ou « phytothérapie médicale ».

La phytothérapie traditionnelle  est basée sur l’expérience et l’observation et une approche holistique pour laquelle les effets des plantes sont considérés dans leur globalité. Elle est fondée sur une utilisation directe de la poudre de plantes ou de leurs préparations sous forme de tisanes ou de d’infusions.  

La phytothérapie moderne, utilise des méthodes modernes d’extraction et de purification des principes actifs contenus dans les plantes, et valide leurs propriétés bénéfiques pour la santé par une approche scientifique d’analyses biochimiques et pharmacologiques appuyées parfois par des études observationnelles voir même des essais cliniques.

Le principe actif : clef de voute du remède.

1) Les nutriments
Les vitamines hydrosolubles, les sels minéraux sont absorbés tels qu’ils sont. Les protéines et les sucres complexes sont digérés avant d’être assimilés. Certains substances ne sont pas digestes mais représentent un intérêt comme la cellulose et la chitine des champignons. Si la cellulose peut fermenter dans le tube digestif, la chitine (paroi des champignons) transitera intacte dans les fèces.

2) Les molécules actives
a) Certaines molécules comme les alcaloïdes n’ont pas de rôle identifié pour la plante.
b) Il existe des molécules d’intérêt différents pour la plante et pour les humains, par exemple l’acide salicylique joue un rôle chez le végétal dans la défense et l’identification des espèces. Chez l’homme, il agît au niveau des signaux de l’inflammation et des plaquettes.
c) Il existe des molécules d’intérêt similaire pour la plante et pour les humains. En fait cela relève des parentés (cladistiques) due à l’évolution. Dans ce cas particulier, la plante ne disposant pas d’une circulation aussi efficace que les animaux, la plante disposera de palettes de molécule activatrice et frénatrice d’un métabolisme. Pour en recueillir l’activité des procédures de séparation devront être mises en œuvre.

Qu’est-ce que la galénique ?

La galénique (ou pharmacie galénique) est la science des mises en formes pharmaceutiques, l’art de transformer substances actives ici les plantes médicinales, en formes utilisables et efficaces. Elle étudie la transformation d’un principe actif (issu d’une plante, d’un minéral ou d’une molécule chimique) en une forme utilisable, stable, efficace, et acceptable par le patient (infusions, pilules, comprimés, cachets, pommades, crème etc.).

La mise en forme galénique des produits à base de plantes existe depuis au moins 5000 ans, avec une évolution constante des formes et des techniques. Il est probable que les première plantes ont été consommées fraîche et crus. Puis le séchage et la réhydratation par infusion, macération. Elle devient progressivement plus raffinée avec l’apparition très rapide de la diversification des solvants ajoutant à l’eau, le lait, le vin, le vinaigre et l’alcool. Cela n’a pas cessé d’évoluer depuis l’Antiquité, en passant  par  la médecine arabo-musulmane médiévale, persane et chinoise jusqu’à former les bases de la pharmacie moderne.

La galénique des produits issus des plantes est donc, sans conteste, l’une des plus riches et variées. Certains végétaux présentaient un goût ou une odeur si désagréables qu’ils étaient difficilement consommables tels quels. Pour en faciliter la prise, les premiers thérapeutes ont donc eu l’idée de mélanger les poudres de plantes avec du miel et de la farine, donnant ainsi naissance aux premières pilules. Si cette préparation permettait de masquer efficacement le goût, elle restait insuffisante pour neutraliser les odeurs. Afin d’y remédier, on recouvrait alors ces pilules d’une fine couche de cire, voire d’un film d’or, pour mieux isoler l’odeur et améliorer leur acceptabilité. D’où l’expression, dorer la pilule.

Si la phytothérapie fournit le contenu actif, la galénique elle détermine comment l’administrer (forme, dose, support).

III. Quel est l’intérêt d’un extrait actif par rapport à la poudre de plante ?
Deux principaux avantages de la phytothérapie moderne

1/ Efficacité

Dans la phytothérapie traditionnelle, la plante ou partie de la plante (feuille, racine, fruit,…) sera utilisée en totalité. En effet, même si une poudre de plante contient une partie spécifique de la plante broyée, elle ne fera pas de distinction entre les composants actifs et inactifs. Les principes actifs contenus dans cette poudre seront donc dilués parmi d’autres composants inactifs ou peu actifs. Si une tisane est une forme d’extraction à l’eau chaude, seuls les composants solubles dans l’eau seront extrait et souvent à très faibles doses.

En phytothérapie moderne, un extrait actif est obtenu en sélectionnant et concentrant les molécules responsables de l’effet thérapeutique (alcaloïdes, flavonoïdes, polyphénols, saponines, etc.). Un extrait sera donc plus concentré en molécules actives et donc plus efficaces par rapport à une poudre de plante.

Un des principaux avantages des extraits actifs de plantes est leur contrôle précis de la qualité et de l’efficacité. Contrairement à la poudre de plante entière ou à une infusion, les extraits actifs peuvent être standardisés : cela signifie que chaque dose contient une quantité constante et garantie de principes actifs, c’est-à-dire les molécules responsables de l’effet thérapeutique recherché (par exemple : curcuminoïdes dans le curcuma, ginsénosides dans le ginseng, etc.).

a) la standardisation moléculaire. Cette standardisation est possible car l’extrait est obtenu par un processus d’extraction et de purification contrôlé, qui isole les composés d’intérêt et élimine les parties inactives ou moins utiles de la plante. Ainsi, il est possible de garantir l’efficacité d’un produit ou chaque comprimé contient exactement le même dosage en actifs, quel que soit le lot de production. C’est le cas des formes contenant du séné où la teneur en sénosides est garantie.
b) L’activité peut être mesuré non pas avec une molécule mais par son activité ou sa correspondance par rapport à un étalon. C’est le cas de la molécules de vitamine D3, de certains antibiotiques, des motifs moléculaires complexes comme l’héparine. C’est le cas des produits extraits de plante présentés par les Laboratoire ICP-TEXINFINE.

En phytothérapie traditionnelle, de fortes variations rendent la teneur en actifs incertaine dans les préparations non standardisées. En effet, les conditions de culture (climat, ensoleillement,..), période de récolte, la partie de la plante utilisée ou encore les méthodes de séchage et de stockage sont autant de facteurs qui entrainent une irrégularité et donc limite l’efficacité thérapeutique des plantes non « standardisées ». C’est-à-dire n’ayant pas suivi des processus d’extraction de purification et/ou de fractionnement établissant une référence d’activité par rapport à un « standard ».

2/ Biodisponibilité

Un autre avantage essentiel des extraits actifs réside dans leur meilleure assimilation par l’organisme, c’est-à-dire leur biodisponibilité. Certains principes actifs présents dans les plantes sont mal absorbés sous leur forme brute (poudre ou tisane), soit parce qu’ils sont :

  • Peu solubles dans l’eau (donc peu extraits dans une macération, une décoction, infusion),
  • Mal absorbés par l’intestin sans adjuvants ou par la présence de substance absorbante comme certaines cellulose, le chitosane, la paraffine, certaines silices organiques.
  • Rapidement métabolisés ou éliminés.

C’est le cas, par exemple, de la curcumine, principe actif du curcuma, qui a une très faible biodisponibilité naturelle. Des extraits améliorés (avec pipérine, phytosomes, ou encapsulation dans des phospholipides) permettent d’améliorer l’absorption par l’organisme.

Autre exemple, la Figue de Barbarie, plante des zones arides tropicales, riche en vitamine E, en acides gras essentiels (dans l’huile de graines), ainsi qu’en bétalaïnes, des pigments aux propriétés anti-inflammatoires et protectrices. En forme brute (poudre, jus ou macération), les composés actifs sont peu biodisponibles, peu solubles dans l’eau, sensibles à l’oxydation et instables à l’air et la lumière. Mais en forme galénique optimisée (extrait actif ou extraits titrés en bétalaïnes ou sous forme micronisée), les molécules actives sont mieux préservées et stabilisées pour une optimisation de l’efficacité thérapeutique.

Les avantages des produits TEXINFINE : La phytothérapie moderne

La phytothérapie selon TEXINFINE est basée sur des méthodes spécifiques d’extraction et de purification des régulateurs biomimétiques® contenus dans les plantes. Ces méthodes d’extraction rendent possible la mesure de l’activité biologique et pharmacologique. Elles permettent d’utiliser les régulateurs de gènes ciblés dans une plante pour un objectif de santé humaine précis.

L’isolement des régulateurs présents chez le végétal est une nécessité pour garantir l’activité chez l’humain. Le système vasculaire des végétaux est peu efficace. Ils disposent d’une palette de molécules pour répondre à l’ensemble des sollicitations environnementales.  Dans un extrait de plantes, pour une même activité biologique, il y aura autant de promoteurs que de répresseurs. Il faut donc séparer les régulateurs « activateurs » des régulateurs « inhibiteurs » par purification ou fractionnement.

Références

 

Ces sujets vous intéressent ?

Recevez chaque mois notre Newsletter pour ne pas manquer notre actualité

Virus d’hiver : 8 conseils pour protéger votre immunité

Virus d’hiver : 8 conseils pour protéger votre immunité

Temps de lecture : 4 Minutes

Virus d’hiver : 8 conseils pour protéger votre immunité

On estime que plus de 380 000 milliards de virus vivent en permanence dans notre corps, formant ainsi une communauté appelée virome humain. C’est-à-dire environ 10 fois plus que le nombre de bactéries de notre microbiote et 1000 fois plus que le nombre de cellules qui constituent notre corps.

 

Tous les virus ne sont pas pathogènes. La grande majorité d’entre eux coexistent pacifiquement avec nous et participent à l’équilibre de notre microbiote et jouent même un rôle dans la régulation de notre métabolisme.

 

Par exemple, certains bactériophages des virus qui infectent les bactéries intestinales contribuent à contrôler la prolifération de certaines souches pathogènes dans l’intestin, favorisant ainsi un microbiote plus stable et diversifié. Cette régulation indirecte soutient aussi notre système inflammatoire et immunitaire.  

 

Les virus ne sont pas des êtres vivants : ils dépendent entièrement des cellules hôtes pour se reproduire. La plupart d’entre eux peuvent rester de façon latente dans les cellules humaines sans provoquer de maladie, jusqu’à ce qu’un déséquilibre stress, infection, carence, ou modification du mode de vie  les active ou les réactive.

 

Par exemple, les cires d’épilation, en particulier lorsqu’elles sont chaudes ou utilisées sur une peau sensible, peuvent dans certains cas réactiver le virus de l’herpès.

 

Les épidémies virales ne résultent donc pas uniquement de contaminations directes entre individus. Des changements environnementaux tels que les variations de température, d’humidité ou de qualité de l’air, ainsi que des modifications alimentaires ou comportementales, peuvent réveiller certains virus jusque-là quiescents (inactifs) dans notre corps.

 

Ces facteurs contribuent à perturber l’équilibre du virome humain et peuvent favoriser la réactivation ou la propagation de certains agents infectieux.

 

L’hiver illustre parfaitement cette interaction complexe entre l’environnement, notre mode de vie et notre physiologie. En saison hivernale les conditions sont donc propices à la multiplication et à la transmission des virus.

Quelles sont les conditions environnementales favorables aux infections virales ?

Humidité, gouttes d'eau

Taux d’humidité et survie virale

En hiver, dans les régions tempérées, l’air extérieur est plus froid et contient moins de vapeur d’eau. Une fois chauffé à l’intérieur, l’air devient souvent très sec. Dans ce contexte, les gouttelettes émises par une toux, un éternuement ou même la parole sèchent plus vite, ce qui les rend plus légères, et donc elles peuvent rester en suspension plus longtemps dans l’air. Certains virus (par exemple ceux de la grippe) sont plus stables dans des environnements froids et secs. Leur couche lipidique protectrice se raffermit, ce qui les rend plus résistants en dehors de l’organisme hôte.

 

Un travail de modélisation montre que, dans des conditions de faible humidité et ventilation réduite (souvent observées en hiver à l’intérieur), la transmission aérienne de virus enveloppés augmente.

Température de l’air et réplication virale

Au-delà de la simple survie virale, certaines études ont montré que la température dans les voies nasales influence l’efficacité de notre défense.

Des chercheurs ont observé que la température intranasale peut décroître de quelques degrés quand l’air inspiré est très froid — ce qui impacte l’efficacité des réponses immunitaires locales. Les cellules épithéliales nasales libèrent des vésicules extracellulaires qui aident à combattre les virus. Quand la température baisse d’environ 5 °C, cette réponse antiviral est fortement diminuée.

thermomètre froid
thermomètre froid

Température de l’air et réplication virale

Au-delà de la simple survie virale, certaines études ont montré que la température dans les voies nasales influence l’efficacité de notre défense.

 

Des chercheurs ont observé que la température intranasale peut décroître de quelques degrés quand l’air inspiré est très froid — ce qui impacte l’efficacité des réponses immunitaires locales. Les cellules épithéliales nasales libèrent des vésicules extracellulaires qui aident à combattre les virus. Quand la température baisse d’environ 5 °C, cette réponse antiviral est fortement diminuée.

L’impact du facteur « comportement » sur les infections virales

Même sans prendre en compte les modifications physiologiques, l’hiver favorise certaines habitudes propices à l’infection où les conditions de transmission sont renforcées.

  • On passe davantage de temps à l’intérieur, dans des espaces chauffés, souvent mal ventilés, et en contact rapproché avec d’autres personnes (famille, collègues, amis). Ce rapprochement facilite la transmission.
  • Les surfaces partagées (poignées, rampes, claviers) sont davantage susceptibles d’être contaminées. Le virus peut survivre sur de telles surfaces et être ainsi transmis.
  • Les rassemblements (fêtes de fin d’année, retours en famille, écoles) déclenchent souvent des pics d’infection.

En hiver, le système immunitaire est en berne

Sur le plan physiologique, l’exposition au froid qu’il s’agisse de la température ambiante ou de l’air inspiré entraîne une réduction de l’activité protectrice des muqueuses nasales. Ce refroidissement local favorise également une vasoconstriction au niveau des voies respiratoires supérieures, limitant ainsi l’apport sanguin et, par conséquent, la disponibilité des cellules immunitaires.

En hiver, l’exposition solaire est réduite, ce qui peut conduire à des taux plus faibles de vitamine D et donc des carences en vitamine D. Ce micronutriment est essentiel à cause de son implication dans la modulation de la réponse immunitaire innée et adaptative. Une carence en vitamine D est ainsi associée à une susceptibilité accrue aux infections respiratoires.

Enfin, la modification des habitudes d’hygiène de vie pendant la saison froide réduction de l’activité physique, augmentation de la fatigue et changements alimentaires peuvent également contribuer à un affaiblir le système immunitaire.

Il est important de souligner une nuance : être simplement exposé au froid ne suffit pas à tomber malade — ce sont les virus qui provoquent les infections. Le froid et l’environnement hivernal créent des conditions « propices », mais il faut toujours la présence et la transmission d’un agent infectieux.

Autrement dit, le fait de sortir mal couvert n’entraînera pas nécessairement une infection virale, mais contribuera à affaiblir les défenses immunitaires ou à prolonger l’exposition aux agents infectieux.

8 conseils pour limiter le risque des infections hivernales

Maintenir une humidité intérieure adéquate
L’utilisation d’un humidificateur ou l’aération régulière des pièces permet de prévenir un air trop sec, limitant ainsi la survie des particules virales en suspension.

Assurer une ventilation suffisante
même en période hivernale, renouveler l’air intérieur contribue à réduire la concentration de virus dans les espaces clos.

Renforcer les mesures d’hygiène
Se laver fréquemment les mains et éviter de se toucher le visage (nez, bouche, yeux) après un passage dans des lieux publics ou après contact avec des surfaces partagées diminue le risque de transmission.

Protéger les voies respiratoires
Par temps très froid, couvrir le nez et la bouche à l’aide d’un foulard ou d’un cache-nez aide à réchauffer et humidifier l’air inspiré, ce qui favorise la protection des muqueuses respiratoires.

Préserver une bonne hygiène de vie
Un sommeil suffisant, une activité physique régulière adaptée à la saison, une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes, sont autant de facteurs de soutien du système immunitaire.

Optez pour une supplémentation adaptée
Assurer un apport suffisant en vitamine D et optez pour la prévention avec une supplémentation qui contribue au maintien du fonctionnement normal du système immunitaire.

Mettre à jour les vaccinations saisonnières
La vaccination contre la grippe, et éventuellement contre d’autres virus respiratoires selon les recommandations locales, constitue un moyen de prévention complémentaire.

Maintenir un confort thermique approprié
Porter des vêtements chauds, en particulier pour protéger les extrémités (mains, pieds, nez), contribue au bon fonctionnement immunitaire, même si le froid n’est pas directement responsable de l’infection.

La fréquence accrue des maladies hivernales résulte donc de la convergence de plusieurs facteurs. Les virus profitent de conditions environnementales favorables, air froid et sec, espaces clos et mal ventilés, tandis que la fréquence accrue des contacts interpersonnels facilite leur transmission en plus d’une réponse immunitaire affaiblie.

Soutenir les défenses immunitaires de l’organisme et ajuster les habitudes quotidiennes sont deux principes essentiels à suivre en hiver afin de réduire le risque d’infection et de traverser cette saison en toute sérénité dans des conditions physiologiques optimales.

Ces sujets vous intéressent ?

Recevez chaque mois notre Newsletter pour ne pas manquer notre actualité

Les chaperonnes, ces protéines indispensables hautement conservées

Les chaperonnes, ces protéines indispensables hautement conservées

Temps de lecture : 9 minutes

Les chaperonnes, ces protéines indispensables hautement conservées

L’ADN et l’ensemble des gènes qu’il contient codent uniquement pour des protéines. Tout ce qui est inscrit dans l’ADN est transcrit par l’ARN polymérase en ARN messager, puis traduit par les ribosomes en une chaîne d’acides aminés, formant ainsi une protéine non encore conformée. Considérées comme le troisième maillon de la chaîne d’expression du code génétique, les protéines sont indispensables à la structure et au bon fonctionnement de nos cellules. Ces protéines n’acquièrent leur fonctionnalité qu’en adoptant un repliement tridimensionnel précis. Une altération de cette structure entraîne une perte de fonction ou des agrégations pathologiques, d’où l’importance des protéines chaperonnes, comme les HSPs, qui assurent le maintien et la correction du bon repliement.

Les chaperonnes, protéines de choc HSPs (Heat Shock Proteins) sont des protéines qui permettent à nos cellules de lutter contre le stress cellulaire et jouent aussi un rôle dans les défenses de l’organisme en préservant la forme tridimensionnelle des protéines et en éliminant les protéines irrémédiablement endommagées.

L’origine d’un stress cellulaire, situation dans laquelle une cellule est exposée à des conditions défavorables sublétals menaçant son équilibre interne (homéostasie), est variée. Elle peut être nutritionnelle, biochimique, bactériologique, virale, thermique, ou encore environnementale et altère le repliement des protéines et en cela les fonctions cellulaires.

En conséquence de ce stress, les protéines, modifient leur forme tridimensionnelle et en conséquence, altèrent leur fonction. Les processus cellulaires se trouvent entravés ou simplement ralenti ce qui provoque une accumulation de stress par l’accroissement des radicaux libres, des déchets cellulaires et de facteurs complétant le stress. Ce cercle vicieux accentue le stress cellulaire et épuise progressivement la capacité des cellules à maintenir le bon fonctionnement de leurs processus vitaux.

Pour tenter de rétablir son équilibre, la cellule active divers mécanismes de protection et de réparation, tels que l’induction des protéines de choc thermique, les systèmes antioxydants, la réparation de l’ADN ou encore l’autophagie. Son objectif sera de restaurer l’homéostasie et d’assurer sa survie. Toutefois, si les dommages dépassent les capacités d’adaptation par restauration de la conformation ou élimination des protéines trop endommagées, la cellule entrera en apoptose (mort programmée par disparition du noyau mais persistance des fonctionnalités du cytoplasme).

Le mécanisme cellulaire d’induction des protéines de choc thermique est commun à presque tous les organismes, des bactéries aux champignons, en passant par les plantes et les animaux, y compris les êtres humains et est donc hautement conservé au cours de l’évolution.

Les HSPs jouent un rôle crucial dans le maintien du fonctionnement de l’intégrité cellulaire. Elles évitent les interactions moléculaires indésirables et favorisent celles qui sont souhaitables.

La découverte des HSPs date de 1962, à l’Institut de génétique de Pavie, en Italie, lorsque quelqu’un augmenta par inadvertance la température d’un incubateur contenant des drosophiles. Lorsque le généticien Ferruccio Ritossa examina les cellules des insectes ayant subi un tel « choc thermique », il remarqua que leurs chromosomes avaient enflé par endroits : des gènes avaient été activés dans ces régions et des protéines synthétisées. Des protéines, nommés Heat Shock Proteins HSPs, ont donc été produites en réponse à une condition stressante afin d’éviter toute dénaturation et garantir la bonne conformation des protéines dans la cellule.

Les différentes familles d’HSPs

Les protéines de choc thermique (HSPs) sont classées et désignées selon leur localisation cellulaire, leur mode d’expression et surtout leur poids moléculaire. Ainsi, les familles Hsp60, Hsp70 et Hsp90, parmi les plus étudiées, correspondent respectivement à des protéines d’environ 60, 70 et 90 kDa (kilo-Dalton où 1 kDa est environ égal à 1 000g/mole).

Une petite protéine de 8 kDa, l’ubiquitine, impliquée dans le marquage des protéines destinées à la dégradation, présente également des caractéristiques typiques des protéines de choc thermique. Ce type de petites HSPs contiennent parfois un domaine de liaison aux protéines, dit « alpha-crystalline », constitué d’environ 80 acides aminés (un peptide de 80 acides aminés aura environ une masse moléculaire de 80×110/1000 = 8,8 kDa).

On distingue généralement plusieurs classes de HSPs, nommées ainsi d’après leur masse moléculaire Hsp100 ; Hsp90 ; Hsp70 ; Hsp60 ; Hsp40 ; Hsp de 20 à 30 kDa et Hsp10.

Rôle et mécanismes d’action des HSPs

Rôle général des HSPs

Les HSPs agissent comme des chaperons moléculaires dont les principales fonctions peuvent se résumer ainsi :

  • Conformation spatiale des protéines nouvellement synthétisées.
  • Prévention de l’agrégation des protéines mal repliées.
  • Re conformation des protéines endommagées.
  • Neutralisation des protéines irréversiblement endommagées pour les dégrader (via le système ubiquitine-protéasome) ou les amener à l’autophagie

Transport des fragments de protéines nouvellement synthétisés

schéma explicatif HSPs mécanisme

En résumé, les HSP ont besoin d’énergie pour fonctionner.

Les HSPs entre résilience et énergie

Les HSPs protègent et réparent les protéines, préservant ainsi l’efficacité cellulaire. Elles maintiennent la fonction mitochondriale, permettant une récupération plus rapide de l’ATP. Leur activité contribue à une récupération physique plus rapide, à une réduction de la fatigue et à un meilleur bien-être général

Les HSPs en tant que protecteurs cellulaires

Les HSPs maintiennent l’homéostasie protéique (protéostasie), qui garantit que les protéines cellulaires sont correctement repliées et fonctionnelles. Sous l’effet du stress, tel que la chaleur dégagée par l’exercice physique, l’exposition à la chaleur ou au froid extérieur ou le stress oxydatif, les protéines peuvent être endommagées ou mal repliées. Les HSPs empêchent ces protéines endommagées de s’agréger et aident à les réparer ou à les éliminer.

En protégeant le mécanisme cellulaire, les HSPs préservent l’efficacité énergétique. Les protéines mal repliées peuvent perturber le métabolisme cellulaire, obligeant les cellules à « travailler plus dur » et à consommer plus d’ATP. Les HSPs réduisent cette demande énergétique supplémentaire.

Les HSPs et la récupération énergétique

Pendant la récupération après un stress (par exemple, après une activité physique intense), les cellules subissent une déplétion temporaire en ATP et un stress oxydatif. Les HSPs aident à replier les enzymes endommagées et à stabiliser les protéines mitochondriales, qui sont essentielles à la production d’ATP. En maintenant la fonction mitochondriale, les HSPs favorisent une restauration plus rapide de l’énergie, aidant ainsi les tissus à se rétablir plus efficacement. Rappelons ici que le signal de l’apoptose est donné par les mitochondries.

Les HSPs et le bien-être systémique

En plus d’assurer la protection des protéines contre les dommages liés au stress cellulaire, les HSPs soutiennent aussi directement le système immunitaire en favorisant le repliement correct des anticorps. Ce rôle de chaperon garantit que seules des immunoglobulines fonctionnelles sont produites, capables de défendre efficacement l’organisme contre les agents pathogènes. Ainsi, en influençant à la fois la fonction immunitaire et la résilience cellulaire, les HSPs contribuent au maintien des niveaux d’énergie et de la santé générale. Le stress chronique ou le vieillissement peuvent réduire l’expression des HSPs, entraînant une agrégation des protéines, un dysfonctionnement mitochondrial et de la fatigue.

Cactus figue de Barbarie

Le rôle des HSPs chez les plantes

Les HSPs sont des protéines hautement conservées et essentielles. Elles constituent donc une famille universelle de protéines présentes dans pratiquement chez tous les organismes vivants, des bactéries, aux plantes et aux humains.

Chez les plantes, les HSPs jouent un rôle crucial dans la tolérance aux conditions défavorables, notamment la chaleur et la sécheresse. Elles seules permettent aux cellules végétales de maintenir leurs fonctions vitales dans des milieux hostiles.

Le figuier de barbarie (Opuntia ficus-indica), plante emblématique des régions sèches et semi-désertiques, et notamment son fruit la figue de barbarie, illustrent bien cette adaptation. En effet, c’est pendant la saison la plus chaude et aride que le fruit de cette plante murie, mobilisant ainsi un arsenal de protéines de choc thermique, notamment les HSP70, pour protéger ses protéines structurales et enzymatiques. Ces protéines contribuent à la stabilité des membranes cellulaires, à la protection de l’appareil photosynthétique et à la survie de la plante lors de périodes de sécheresse prolongée.

Pour une meilleure compétition au sein d’un biotope chaud, sec et radiatif, les Opuntia (comme toutes les plantes à métabolisme CAM (métabolisme acide crassulacéen) ont répliqué les gènes des HSF et des HSP par polygénie et pour certaines espèces par polyploïdie. Le nombre de gènes fonctionnels est ainsi directement associée à la quantité de motif moléculaire promoteur et répresseur de ces gènes. TEX-OE®, l’extrait de Figue de Barbarie, utilise mes motifs moléculaires donnant un avantage compétiteur de la plante pour une meilleures récupération et restauration.

Les HSPs occupent ainsi une place centrale dans la résilience de la figue de Barbarie, dont les extraits de cladodes, de fleurs, et surtout de fruits, sont riches en composés bioactifs tels que les flavonoïdes, polyphénols, et pigments comme les bétalaïnes. Agissant en synergie avec l’effet protecteur des HSPs, ces composés renforcent la résistance de la plante au stress oxydatif.

Références scientifiques

Ces sujets vous intéressent ?

Recevez chaque mois notre Newsletter pour ne pas manquer notre actualité

Compléments alimentaires : 5 conseils pour un usage éclairé

Compléments alimentaires : 5 conseils pour un usage éclairé

Temps de lecture : 4 minutes

Compléments alimentaires : 5 conseils pour un usage éclairé

Les compléments alimentaires occupent une place croissante dans notre quotidien. Leur usage s’est démocratisé pour répondre à divers besoins : combler des carences, renforcer l’immunité, soutenir une pratique sportive ou répondre à certaines phases de la vie comme la grossesse ou la vieillesse.

Attention : il existe aujourd’hui de nombreuses idées reçues et une mauvaise utilisation peut nuire à leur efficacité. Voici cinq conseils pratiques et scientifiquement fondés pour optimiser votre utilisation des compléments alimentaires.

Consultez préférablement un professionnel de santé avant de débuter une cure si vous avez un doute ou une question.

Les compléments alimentaires sont avant tout des aliments. Comme tout produit ingéré, ils peuvent avoir un effet bénéfique sur la santé… ou être inadaptés à certaines situations. Leur usage doit respecter des règles garantissant le bénéfice pour l’utilisateur et sa sécurité. C’est pourquoi, TEXINFINE veille scrupuleusement à la conformité et à l’innocuité des formules qu’il a mis au point.

Se rappeler que chaque organisme est unique. Un complément nutritionnel peut être pertinent pour une personne, mais inutile voire inapproprié pour une autre. En cas de doute, consultez un professionnel de santé : médecin, pharmacien ou diététicien. Vos besoins varient selon l’âge, l’état de santé, le mode de vie ou encore la situation physiologique (grossesse, allaitement, pratique sportive, etc.).

Choisissez des produits de qualité et conformes à la réglementation

Tous les compléments alimentaires ne se valent pas. En France, leur commercialisation est encadrée par la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL), faites attention aux produits importés dont les recommandations ne sont pas écrites en français. Vérifiez toujours la présence d’une étiquette claire mentionnant les ingrédients, les doses journalières, les précautions d’emploi et la provenance.

Attention au bon sens : la cellulose des végétaux comme la chitine des insectes, des champignons ou de certaines algues ne peuvent être digérés par les humains. Ce sont des fibres et les actifs contenus dans ces matières ne seront pas nécessairement absorbés par votre organisme.

Privilégiez les produits issus de marques sérieuses, ayant une bonne traçabilité, des labels de qualité et fabriqués dans des établissements agréés. C’est une garantie de sécurité et d’efficacité.

Ne remplacez jamais une alimentation équilibrée par des compléments alimentaires

Les compléments alimentaires sont là pour accompagner un mode de vie sain, pas pour remplacer les repas. Ils doivent venir compléter une alimentation variée et équilibrée.

Optez pour des produits à base d’extraits reconnus comme provenant de plantes comestible. Les allégations doivent être scientifiquement validés (c’est différent de statistiquement). Ces extraits peuvent aider dans des situations spécifiques comme un métabolisme ralenti, une absorption intestinale diminuée, un effort physique intense ou une période de chaleur prolongée.

Respectez toujours la dose journalière recommandée

La dose journalière recommandée, mentionnée sur l’étiquette, est définie pour garantir l’efficacité du complément alimentaire dans un cadre nutritionnel adapté. Dépasser ces apports ne renforce pas les effets bénéfiques. Au contraire, cela peut s’avérer inutile et engendrer des dépenses superflues sans valeur ajoutée pour votre organisme.

Ciblez vos besoins avant toute supplémentation

Avant de commencer une cure, identifiez vos besoins réels : fatigue persistante, immunité affaiblie, troubles digestifs, récupération musculaire… Ne vous laissez pas séduire par des formules génériques. Mieux vaut cibler un complément spécifique à votre profil (âge, mode de vie, alimentation, antécédents médicaux…).

Les cures de courte durée, bien ajustées, permettent une évaluation des effets sans surcharge de l’organisme. Par exemple, une cure de vitamine D peut s’avérer utile en hiver, notamment chez les seniors.

Un usage éclairé des compléments alimentaires repose sur cinq piliers : l’avis d’un professionnel de santé, la qualité du produit, le respect de l’alimentation, la vigilance sur la dose et la personnalisation de la cure. Utilisés à bon escient, les compléments peuvent être un atout pour le bien-être quotidien.
Ils ne remplacent pas un mode de vie sain mais viennent en soutien.
Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter,  à consulter votre pharmacien ou un professionnel qualifié.

Texinfine, une nouvelle approche : la compatibilité phylogénétique

Texinfine propose une vision innovante de la supplémentation grâce à la compatibilité phylogénétique. Nos Régulateurs Biomimétiques sont conçus pour réactiver les fonctions naturelles de l’organisme, en respectant son intelligence biologique.

Plutôt que de saturer le corps, nous choisissons de soutenir les processus endogènes avec des extraits végétaux scientifiquement validés, ciblant les voies métaboliques impliquées dans le maintien de la santé.

👉 En savoir plus sur la compatibilité phylogénétique

Ces sujets vous intéressent ?

Recevez chaque mois notre Newsletter pour ne pas manquer notre actualité

Quelle est la différence entre la vitamine K1 et K2?

Quelle est la différence entre la vitamine K1 et K2?

Quelle est la différence entre la vitamine K1 et K2 ?

La vitamine K est une vitamine liposoluble essentielle à divers processus biologiques, notamment la coagulation sanguine, le métabolisme osseux et articulaire et la santé cardiovasculaire. La vitamine K est essentielle aux communications entre les cellules nerveuses. Les vitamines K1 (Phylloquinone) et K2 (Ménaquinone) contribuent au maintien d’une fonction cognitive optimale, au maintien des capacités de notre cerveau à être en interaction avec notre environnement (concentration, perception, raisonnement, mémoire…). La vitamine K a un rôle fondamental dans la production  sphingolipides. L’altération du métabolisme des phospholipides est associée à la détérioration du cerveau et de la mémoire Des niveaux élevés de vitamine K réduisent l’inflammation et le stress oxydatif dans le cerveau, caractéristiques de la neurodégénérescence.

Elle existe principalement sous deux formes : la vitamine K1 (phylloquinone) et la vitamine K2 (ménaquinones). Bien qu’elles partagent une structure chimique de base et certaines fonctions biologiques, ces deux formes diffèrent significativement par leur origine, biodisponibilité, distribution tissulaire et rôle physiologique. 

La vitamine K a été identifiée en 1929 pour son rôle dans la coagulation sanguine (le « K » provenant de « Koagulation » en allemand). Elle regroupe un ensemble de composés liposolubles, tous caractérisés par un noyau naphtoquinone, mais différenciés par leurs chaînes latérales. Les deux formes les plus étudiées sont la phylloquinone (vitamine K1) et les ménaquinones (vitamine K2), dont il existe plusieurs sous-types (MK-4 à MK-13). 

Au total il existe au moins une douzaine de formes naturelles de la vitamine K, mais seules les K1, MK-4 et MK-7 sont couramment étudiées et utilisées en santé humaine. 

La vitamine K1

La vitamine K1 est dotée d’une chaîne latérale phytyl. Elle est principalement présente dans les légumes à feuilles vertes (persil, épinards, brocoli, chou frisé, etc.) mais aussi chez  les phéophycées (Padines). La teneur en phylloquinone dans les algues et leurs extraits varient en fonction de l’espèce d’algue mais aussi du procédé d’extraction. En général, les algues brunes (phéophycées), comme le kelp (Laminaria japonica), contiennent des quantités relativement élevées de vitamine K1 (jusqu’à 66 µg de phylloquinone pour 100 g) tandis que d’autres produits d’aquaculture, comme la spiruline (cyanobactéries), en contiennent moins (environ 25,5 µg pour 100 g). 

Bon à savoir! Un comprimé de DICTYOLONE®K comprend naturellement en moyenne 1μg de phylloquinone provenant de l’extrait de Padina sp. EPP® mais peut varier et a donc été ajusté à 11,25μg afin d’assurer une dose quotidienne constante et de s’affranchir des variations naturelles. L’Union Européenne recommande un apport quotidien de 75 μg de vitamine K. (Règlement (UE) no 1169/2011).

Etant ici précisé que les traitements avec des antivitamine K (AVK) supposent un apport alimentaire respectant cet apport quotidien.

La vitamine K1 est dotée d’une chaîne latérale phytyl. Elle est principalement présente dans les légumes à feuilles vertes (épinards, brocoli, chou frisé, etc.) mais aussi dans les algues telles que les Padines. La teneur en phylloquinone dans les algues et leurs extraits varient en fonction de l’espèce d’algue mais aussi du procédé d’extraction. En général, les algues brunes, comme le kelp (Laminaria japonica), contiennent des quantités relativement élevées de vitamine K1 (jusqu’à 66 µg de phylloquinone pour 100 g) tandis que d’autres types d’algues, comme la spiruline, en contiennent moins (environ 25,5 µg pour 100 g).

La vitamine K1 est absorbée principalement dans l’intestin grêle, mais sa biodisponibilité est limitée, surtout lorsqu’elle est consommée sans matières grasses. Elle est majoritairement concentrée dans le foie, où elle participe à la synthèse des facteurs de coagulation. La vitamine K1 participe principalement à la coagulation du sang en activant les protéines de la coagulation (facteurs II, VII, IX, X), permettant donc leur carboxylation γ-glutamique, un processus qui les rend fonctionnelles.

La vitamine K1 joue également un rôle important dans la santé osseuse et le maintien de la densité minérale osseuse. La vitamine K1 est un cofacteur de la γ-glutamyl carboxylase, une enzyme qui permet la carboxylation de certaines protéines osseuses, en particulier l’ostéocalcine, protéine synthétisée par les ostéoblastes (cellules qui construisent l’os). Une fois carboxylée (activée grâce à la vitamine K1), l’ostéocalcine peut lier le calcium et l’incorporer efficacement dans la matrice osseuse. Des études épidémiologiques ont montré que des apports plus élevés en vitamine K1 sont associés à :

  • Une meilleure densité minérale osseuse (DMO), surtout chez les femmes ménopausées.
  • Une réduction du risque de fractures

Bien que la vitamine K1 est principalement connue pour son rôle dans la coagulation sanguine, elle participe aussi à la santé osseuse via l’activation de protéines essentielles à la minéralisation comme l’ostéocalcine. Une carence en vitamine K1 peut contribuer à une diminution de la qualité osseuse sur le long terme même si elle est moins efficace que la vitamine K2, en raison de sa biodistribution plus restreinte.

La Vitamine K2

La vitamine K2, contrairement à la vitamine K1, regroupe les ménaquinones (MK-n), dont la chaîne latérale est formée de résidus isoprénoïdes. Le nombre « n » indique le nombre d’unités isopréniques (par ex. MK-7, MK-9). Ces variations influencent leur demi-vie, biodisponibilité et distribution tissulaire. Elles sont présentes dans les aliments fermentés (notamment le natto, riche en MK-7), les produits d’origine animale (jaune d’œuf, foie), et certains fromages vieillis.

La vitamine K2, particulièrement MK-7 et MK-9, possède une demi-vie plus longue (jusqu’à 72 heures pour le MK-7) et une meilleure distribution extra-hépatique, notamment vers les os, articulations et les parois artérielles. La vitamine K2 active l’ostéocalcine, une protéine qui fixe le calcium dans la matrice osseuse. Une carence en K2 peut donc entraîner une minéralisation insuffisante, augmentant le risque d’ostéoporose.

La vitamine K2 MK-7 et notamment MenaQ7® a été cliniquement testée dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde où les ménaquinones (MK) induisent l’apoptose des cellules synoviales lors de la polyarthrite rhumatoïde (PR).

La vitamine k2 à beaucoup moins d’incidence sur la coagulation que la vitamine K1. Une étude de 2021, indique qu’une supplémentation en MK-7 à la dose recommandée n’affecte pas l’activité de coagulation des facteurs de coagulation dépendants de la vitamine K et n’augmente pas la carboxylation de la prothrombine chez les individus en bonne santé. Cela indique que l’administration de MK-7 ne modifie pas l’équilibre hémostatique chez les populations saines sans traitement anticoagulant.

Dans cette étude, quarante volontaires sains âgés de 25 à 40 ans ont été recrutés. La ménaquinone-7 (MK-7) a été administrée à raison de 90 μg pendant 30 jours. Le temps de prothrombine (TP), le temps de céphaline activé (TCA), le temps de thrombine (TT), les activités des facteurs de coagulation II, VII, IX et X et la protéine induite par l’absence de vitamine K ou l’antagoniste-II (PIVKA-II) ont été mesurés les jours 0 et 30 après l’administration de MK-7.

Bon à savoir : Deux comprimé Deux comprimés de Fagaflex® contiennent 75 μg de vitamine K2 MK-7.

Le saviez-vous?

Il existe aussi une forme synthétique la Vitamine K3 (Ménadione) mais elle est non naturelle et toxique à haute dose et donc interdite à la consommation humaine dans la plupart des pays.

Références scientifiques

Ces sujets vous intéressent ?

Recevez chaque mois notre Newsletter pour ne pas manquer notre actualité

Rétention d’eau et Jambes lourdes ? 5 Causes et solutions efficaces

Rétention d’eau et Jambes lourdes ? 5 Causes et solutions efficaces

Temps de lecture : 3 minutes

Jambes lourdes et rétention d'eau : 5 causes et 5 solutions pour y remédier

La rétention d’eau est un phénomène physiologique où le corps accumule de l’eau en excès dans les tissus, particulièrement dans les espaces interstitiels (entre les cellules), entraînant des gonflements visibles (chevilles, jambes, doigts, visage…) accompagnés de sensations d’inconfort et de douleurs jambes.

Identifier ses causes permet d’agir de façon ciblée, pour un soulagement rapide et durable.

Déséquilibres hormonaux

La rétention d’eau d’origine hormonale peut survenir dans plusieurs situations :
  • Le syndrome prémenstruel
  • La grossesse
  • L’hypothyroïdie
  • Les traitements hormonaux (ex : pilule)
  • Le stress chronique
Les variations hormonales, en particulier les fluctuations d’œstrogènes et de progestérone, augmentent la perméabilité des capillaires sanguins, favorisant la fuite de liquide vers les tissus. Ce phénomène entraîne une rétention hydrique visible sous forme de gonflements.

Excès de sel​

Un apport trop important en sodium attire l’eau dans le compartiment extracellulaire. Les reins peinent alors à l’éliminer, ce qui maintient la rétention hydrique et l’apparition d’œdèmes.

Excès de sel​

Un apport trop important en sodium attire l’eau dans le compartiment extracellulaire. Les reins peinent alors à l’éliminer, ce qui maintient la rétention hydrique et l’apparition d’œdèmes.

Insuffisance veineuse​

L’insuffisance veineuse se caractérise par une diminution du retour veineux des membres inférieurs vers le cœur. Les valvules veineuses deviennent dysfonctionnelles, entraînant une stase veineuse (accumulation de sang) et donc une sensation de jambes lourdes et des gonflements.

La sédentarité

Sans la contraction régulière des muscles, notamment des mollets, le retour veineux et le drainage lymphatique ralentissent. Le liquide interstitiel s’accumule plus facilement dans les jambes, surtout en position assise ou debout prolongée.

La sédentarité

Sans la contraction régulière des muscles, notamment des mollets, le retour veineux et le drainage lymphatique ralentissent. Le liquide interstitiel s’accumule plus facilement dans les jambes, surtout en position assise ou debout prolongée.

Canicule et chaleur​

La chaleur dilate les vaisseaux sanguins (vasodilatation), ralentit la circulation veineuse et augmente la fuite de liquide interstitiel ou perméabilité capillaire vers les tissus. On observe alors plus d’œdèmes et une sensation de jambes lourdes en cas de forte température

5 solutions naturelles pour pallier à la rétention d’eau et jambes lourdes

Optimiser l’hydratation

Buvez 1,5–2 L d’eau ou d’infusions drainantes tout au long de la journée pour stimuler les reins et faciliter le flux lymphatique.

Alimentation diurétique et équilibrée

Réduisez le sel et privilégiez les aliments riches en potassium (banane, épinards) et diurétiques naturels (céleri, concombre, fenouil, asperges, persil, ananas) ; misez sur protéines maigres et légumes colorés pour un apport optimal en micronutriments.

Stimuler le drainage lymphatique

Pratiquez des auto-massages circulaires ascendants, utilisez une brosse sèche ou un rouleau de massage, et envisagez un soin professionnel de drainage pour éliminer les œdèmes.

Bouger régulièrement

La marche active, la natation, le vélo ou le yoga favorisent la circulation sanguine et lymphatique, réduisent la stagnation des liquides et soulagent les jambes lourdes.

Notre solution adaptée avec notre Régulateur Biomimétique® HEXAPORINE®

Ce complément alimentaire cible les aquaporines, ces canaux protéiques qui régulent la perméabilité à l’eau. Grâce à l’extrait actif de grenade CAE®, il protège et réactive les aquaporines, favorisant jusqu’à 80 % de restauration de leur perméabilité. Il contribue ainsi à maintenir l’homéostasie hydrique, à soulager les gonflements et à améliorer la microcirculation pour un confort durable.

Ces sujets vous intéressent ?

Recevez chaque mois notre Newsletter pour ne pas manquer notre actualité

Restez informé

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir directement dans votre boîte mail nos dernières découvertes scientifiques, des conseils santé pratiques et les actualités de nos innovations.