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La Vie d’une Cellule

Transcription : 

Depuis peu la science nous a ouvert le spectacle du monde intérieur de la cellule. Ce monde est le théâtre, entre autre, d’une coopération ancestrale entre les cellules et virus. Cette coopération a été l’un des moteurs les plus puissants de l’évolution des êtres vivants. Chaque cellule vit dans un environnement où coexistent d’autres cellules. Elles sont continuellement en communication les unes avec les autres.

Les instructions codées dans les gènes sont transcrites pour être transportées hors du noyau où elles seront traduites en des milliers de protéines ayant des formes et conformations ou des fonctions différentes.

Les protéines seront inspectées et contrôlées par les gardiens de notre intégrité : les protéines chaperonnes, nos globules blancs etc.

Ces soldats ubiquitaires vérifient tous les fragments de protéines au moyen de signaux permettant d’identifier, ce qui est dangereux ou non et quels sont les dégâts ou, l’intérêt ou ce qui est susceptible d’affecter ou de détourner la machinerie cellulaire.

Nous vivons avec plus de bactéries et de composés viraux que nous n’avons de cellules. Nous avons donc à identifier ce qui est dangereux ou utile face aux protéines qui caractérisent la surface de ces êtres invisibles.

Notre première frontière est la peau. Elle empêche l’entrée des intrus, hélas parfois des inopportuns peuvent pénétrer et résider dans notre corps. Les cellules se déplacent d’une cellule hôte à une cellule à infecter,  l’adhésion à la membrane cellulaire et l’absorption sont liées à la capacité du virus à lire le récepteur cellulaire adéquate. L’adhésion est la première étape requise pour permettre à un virus d’infecter une cellule. Ce comportement est identique chez la plupart des virus possédant une capside comme le HIV ou les virus de la famille de l’herpès.

L’interprétation de ces étapes d’adhésion et d’absorption sont nécessaires pour une pleine compréhension des mécanismes qui lient les envahisseurs à leur hôte cellulaire. De ces échanges entre virus et cellules hôtes, nous pouvons en sortir plus évolués.

Qu’est ce que la compatibilité phylogénique ?

compatibilité phylogénique

Du fait de l’évolution, de nombreux métabolismes sont communs aux règnes animal et végétal. Ces métabolismes sont inscrits dans les gènes cladistiques 1 s’ils partagent un ancêtre commun. Ils se retrouvent chez toutes les espèces ayant le même ancêtre. Ainsi les canaux à eau, les protéines de stress thermique, les enzymes du métabolisme des sucres (cycle de Krebs) sont identiques chez pratiquement tous les êtres vivants car l’ancêtre commun a inscrit ces gènes à l’aube de la vie sur la terre. Ces similitudes se retrouvent aussi dans l’expression de la morphologie définitive ou temporaire (gènes plésiomorphes). Ceci explique que l’embryon humain reproduit les morphologies des espèces ancestrales ayant présidé à l’élaboration des humains. C’est la théorie de la récapitulation de Haeckel qui se résume par le fait que l’ontogénèse reproduit les étapes de la phylogénèse.

En résumé, ces gènes sont utiles pour tous les êtres vivants issus d’un même ancêtre commun. Ils sont accompagnés de leurs processus de régulation : « activation et répression » assurant la conformité de leurs mises en œuvre.

Il est donc possible de mettre à la disposition des thérapeutes des substances naturelles issues de plantes alimentaires pour apporter des soins performants et innovants aux patients basés sur des recherches guidées par la similarité des métabolismes entre le règne animal et le règne végétal du fait de la phylogénèse. Ces substances thérapeutiques, extraites de végétaux, sont donc destinées à restaurer des fonctions métaboliques altérées chez les humains.

Chez les végétaux, il existe des cascades métaboliques analogues à celles des humains. Cela suppose que les génomes codant les enzymes et les protéines impliquées dans ces processus chez le végétal et l’humain soient identiques. Ces gènes sont accompagnés de leurs régulateurs qui sont de ce fait, semblables dans les deux règnes.
Les régulateurs issus du règne végétal interviennent de manière identique à ceux du monde animal et humain. Pour cette raison, ils peuvent restaurer une fonction déficiente chez l’humain en raison d’une dérégulation post-transcriptionnelle ou post-traductionnelle. Cette approche permet d’identifier et d’isoler des principes actifs de manière scientifique en rapport avec phylogenèse.

A côté des gènes cladistiques, des gènes improbables !

Le séquençage du génome d’un végétal marin connu sous le nom de la Padine (Padina pavonica) de 2017 et sa comparaison avec le génome humain, a révélé l’intérêt de « gènes improbables » existant chez certains végétaux.

Ces gènes sont dits improbables par référence à la théorie probabiliste du hasard et de la nécessité de Jacques MONOD et parce qu’ils ne sont d’aucune utilité pour la plante. Ils ne sont retrouvés que chez quelques espèces végétales indépendamment de leur lignée évolutive.

algue padine

Certains végétaux peuvent en contenir quelques dizaines. Ils sont caractérisés par une très forte homologie, supérieure à 98%. Ils sont indépendants des lignées évolutives conduisant à l’humanité. Comme les gènes cladistiques, ils sont accompagnés de toute la machinerie de régulation. Par exemple, il existe une bibliographie sur le gène de l’hémoglobine retrouvé chez les fabacées avec une grande similitude sous la forme de léghémoglobine (légumineuse-hémoglobine).

1. gènes cladistiques – cladistique, ou cladisme, est une méthode de classification biologique qui exprime la phylogénie, c’est-à-dire les relations de parenté existant entre les êtres vivants. Elle repose sur le partage de caractères hérités d’une ascendance commune (ancêtre commun). Élaborée au cours du XXe siècle, la cladistique est venue bouleverser la classification classique, alors fondée sur de simples ressemblances (appartenance à un même biotope, même mode d’alimentation…). Ce changement est tel que certains regroupements comme les invertébrés, les reptiles et les poissons ont disparu de cette nouvelle classification car ils n’expriment pas la phylogénie.

Cyclotelia® : une histoire de vingt siècles !

Actuellement, nous sommes au vingt et unième siècle, que s’est-il passé au premier siècle, aujourd’hui il y a 1943 ans ?

Pour vous aider, transportez-vous au Sud de l’Italie, à Naples plus précisément. L’Empire Romain avec une population d’environ soixante millions d’habitants couvre près de cinq millions de kilomètres carrés. Cet empire est gouverné par la famille de l’empereur Vespasien d’origine plébéienne (populaire). D’abord Vespasien lui-même puis ses fils Titus et Domitien. Vespasien fondera la dynastie des Flaviens mais restera connu pour l’instauration des toilettes publiques qui portent son nom.

Le Vésuve est en éruption. Les villes de Pompéi et d’Herculanum ont été évacuées et vont être complètement détruites et oubliées pendant plus de seize siècles puisque les premières fouilles commenceront en 1748.

L’Amiral Caius Plinius Secundus a été appelé par sa femme pour la sauver, elle et son neveu. Il amène la flotte Romaine jusqu’au rivage de Stabies. Pline est dans la force de l’âge, il a 56 ans et il vient de rédiger « L’Histoire Naturelle » (Naturalis Historia).
Le Vésuve explose, mais poussé par sa curiosité, Pline restera trop longtemps sous la pluie de cendre. Il mourra le 25 août au matin avant de pouvoir embarquer sur son bateau. Ces évènements ont été rapportés par son neveu, Pline le jeune, qui avait alors 17 ans. Son neveu a fait le premier reportage. Ce type d’éruption volcanique est appelé éruption Plinienne.

Cette fin tragique met un terme à la rédaction de cet ouvrage en 37 volumes sur les connaissances et les observations de la nature à cette époque. L’Amiral « scientifique » Caius Plinius Secundus décrit dans son « Histoire Naturelle », le curieux comportement qu’ont les humains et certains animaux vis-à-vis de la Felur de Sel « Flos Salis ».

Dans son « Histoire Naturelle », volume 31 (sur 37 volumes au total) chapitre XLII, Pline l’Ancien, mentionne la Fleur de Sel (Flos Salis). Cette Fleur de Sel produit une sorte d’huile aussi surprenant que cela puisse paraître (Optimo ex eo, quod olei quamdam pinguitudinem reddit. Est enim etiam in sale pinguitudo, quod miremur). il y a de la graisse même dans le sel ! S’exclama-t-il. Pline l’Ancien ajoute qu’elle n’a pas de pouvoir nutritif mais qu’elle est « relâchante » (décontractante), stimulante et puvant porter remède à la lassitude (psychostimulante) : solvit in vino et acqua, acopis et smegmatis utilis.

Aujourd’hui, nous savons que la consommation excessive de Fleur de Sel apportera bien d’autres inconvénients par son apport massif en sodium mais son extrait convient pour soulager la lassitude et favoriser l’attitude relâchante.

Les Cactus : des végétaux curieux

Les Cactus, ils piquent et il ne faut pas s’asseoir dessus ainsi sont-ils dépeints dans la chanson de Jacques Dutronc. Ce sont des végétaux curieux qui font leur photosynthèse (synthèse carbonée) la nuit et non le jour comme les autres plantes. On parle de plantes CAM : Crassulaceae Acid Metabolism (dans la langue de Shakespeare). Les Cactus vivent dans les climats arides.

Introduit en Afrique du Nord à la suite du percement du canal de Panama, ils se sont bien adaptés au climat méditerranéen où les fleurs apparaissent en mai-juin. Les fruits ne seront mûrs qu’après les fortes chaleurs de l’été ! Comment les protéines indispensables à la vie de ces végétaux sont-elles protégées des températures estivales d’environ 60° ; 70° dans le fruit ?

Les protéines de choc thermique ou Heat Shock Proteins (HSP) sont responsables de cette protection. Comment se comportent les protéines à la chaleur ? Eh bien, allons-nous faire cuire un œuf ! Et qu’observons-nous ?

Le blanc et le jaune changent de consistance : ils se gélifient puis deviennent durs. L’on conçoit bien que la nouvelle structure de ces protéines devient impropre à la vie.

Les cactus utilisent pleinement les HSP un outil commun à bien d’autres espèces. Grâce à leur système vasculaire, les cactus utilisent le signal induit par les photons responsables de l’élévation de la température pour infirmer rapidement les cellules sous-jacentes. Ce signal est véhiculé par les vaisseaux de sève, en effet, le cactus est une plante vasculaire et au contraire des algues, il dispose de moyens pour faire circuler l’information vers les cellules les plus éloignées.

Les équipes scientifiques du monde entier travaillant sur les métabolismes des HSP et des protéines chaperonnes, s’accordent pour reconnaître ces protéines comme étant particulièrement anciennes et bien conservées entre toutes les espèces du monde vivant. Il est donc logique de penser que les régulateurs de ce métabolisme soient communs entre les végétaux et les humains.

RAPPEL :
Il ne sert à rien de manger des HSP, ce sont des protéines et elles sont complètement détruites dans notre estomac. Elles sont dégradées en acides aminés, c’est pourquoi l’insuline de même nature que les HSP est injectée. Le Laboratoire TEXINFINE s’est attaché à isoler le signal d’induction dont il fait mention quelques paragraphes plus haut dans cet article. Ce signal d’accélération de la libération des HSP est de nature lipophile, il est directement assimilable par la voie buccale. Le but est d’accélérer la présence des HSP et non d’augmenter le taux. Augmenter le taux est l’apanage de toutes les substances toxiques. Accélérer leur mise ne présence permet de mettre en place une rapide protection cellulaire lors d’une agression.

Un étrange caillou dans la Boutique de TEXINFINE

Il y a quelques centaines de millions d’années, sur la planète Terre, les végétaux partent à conquête des sols émergés. La vis s’est développée dans l’eau et tout à coup grâce au gaz carbonique et à l’oxygène, les végétaux qui avaient vécu plusieurs milliards d’années dans l’océan primitif Téthys se lancent à la conquête du sol sec. En ce temps-là, l’océan n’était pas salé comme aujourd’hui.
Les cyanobactéries croissent dans les milieux aquatiques et ont été les premiers organismes mettant en œuvre le métabolisme de la photosynthèse, c’est à dire la capture du gaz carbonique, le rejet de l’oxygène et la construction des molécules carbonées (dites organiques) du vivant.

Ce fossile vieux de quelques centaines de millions d’années correspond au support sur lequel croissaient des pré-végétaux sur un substrat type cellulose qu’ils produisaient. Ces végétaux n’avaient ni racine ni système vasculaire (Bryophytes) comme les mousses et les sphaignes. Apparues à peu près à la même époque (paléozoïque) les sélaginelles furent parmi les premiers végétaux vasculaires. Au paléozoïque, les végétaux qui croissent sur ces supports ont pu conquérir des espaces de plus en plus secs : ils reconstruisent leur milieu extérieur d’origine. La croissance sur un support existe aussi chez les animaux comme les coraux.

D’autres êtres vivants (cyanobactéries) ont crée des supports minéraux dénommés stromatolithes. Ces constructions minérales ont préfiguré les mécanismes mis en place plus tardivement avec l’exosquelette et son internalisation en endosquelette (os). Ce que nous considérons comme des végétaux, parfois n’ont aucune des caractéristiques des végétaux. C’est la cas des champignons (Règne des mycètes) qui ne font pas de photosynthèse et qui disposent de parois en chitine, comme les insectes. Les Padines utilisent la photosynthèse mais se divise comme la cellule animale et sa reproduction est plus proche de celle des humains que celle des végétaux. La paroi des Padines n’est pas en cellulose comme les végétaux, les padines sont classées dans le règne des chromistes, l’un des sept règnes du monde vivant de la nouvelle classification.

Le Lycopode et Cyclo’Calm®

L’extrait de lycopode entre dans la composition de Cyclo’Calm®. Ce végétal est sans doute parmi les premiers végétaux vasculaires à avoir conquis la terre ferme.

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Avez-vous bien regardé la boîte de Dictyolone K ?

Comme le veulent les règles du marketing, la matière première est souvent représentée en image sur le boîte. Ici la Padine.

Pour ceux qui sont familiers avec les végétaux marins ou qui n’hésitent pas à mettre la tête sous l’eau, ils l’ont reconnue. En été, elle pousse très abondamment sur le littoral méditerranéen de la France.

Avez-vous remarqué ? Il n’y a pas beaucoup de végétaux qui n’ont ni axe, ni plan de symétrie ! Dans le règne animal, seuls les escargots et quelques autres animaux n’ont pas de symétrie. La symétrie fut une étape cruciale pour notre évolution. Apparue il y a 575 millions d’années, elle provoqua une accélération de l’évolution en permettant une écriture des gènes avec une économie d’ADN.

Ici deux fossiles du paléozoïque (ère primaire) révélant la faune édia-carienne (Ediacara est un lieu-dit d’Australie). Faune autrefois nommée faune vendienne.
Observez le passage d’une croissance « fractale » au profit d’un développement symétrique. Des traces de la croissance fractale persistent aujourd’hui partiellement dans l’organisation de certaines parties de végétaux comme les choux fleurs, les fleurs de tournesol, les feuille de fougères…